Lorsque la banque, et non l’emprunteur, est responsable des prêts frauduleux

La Cour de cassation civile a infirmé la décision de la cour d'appel et confirmé la décision du tribunal de première instance dans l'affaire n° 490/7829/23 concernant la demande de recouvrement de créances de la société anonyme « PrivatBank ». Cette information a été rapportée par « Law and Business ».

Le litige portait essentiellement sur le fait que la banque exigeait le recouvrement de plus de 68 000 hryvnias de créances sur le prêt du client. Le tribunal de première instance n'a satisfait que partiellement à la demande, fixant le montant à recouvrer à 4 732,86 hryvnias, mais a refusé de percevoir les intérêts. De plus, il a pris en compte le fait que plus de 69 000 hryvnias avaient été débitées du compte du défendeur en mai 2022 à la suite d'une transaction non autorisée. La banque n'a pas prouvé la culpabilité du client dans cet incident.

La Cour d'appel est arrivée à la conclusion inverse, reconnaissant que l'utilisateur, par ses actions ou son inaction, avait contribué à l'utilisation illégale du code PIN ou d'autres données. La Cour s'est fondée sur l'enregistrement d'une conversation avec un opérateur de la hotline, où le client aurait admis avoir transmis le mot de passe de son compte électronique.

Toutefois, le CCS a souligné que la simple saisie correcte des données initiales de la transaction ne saurait automatiquement indiquer la culpabilité du client. En l'absence de preuves irréfutables, les doutes sont interprétés en faveur du consommateur, car il constitue la « partie faible » dans la relation juridique avec la banque.

La Cour a également souligné que la banque aurait dû fournir tous les éléments de preuve pertinents en première instance. Or, en appel, elle a invoqué des circonstances qu'elle avait précédemment niées, ce qui est contraire aux principes de bonne foi et à l'interdiction de tout comportement contradictoire. De plus, l'examen par la Cour d'appel de nouveaux éléments de preuve sans leur divulgation en bonne et due forme a été reconnu comme une violation des règles de procédure.

Ainsi, la Cour suprême a confirmé : la responsabilité de la sécurité des transactions incombe en premier lieu à la banque, et les doutes sur la culpabilité du client ne peuvent lui être attribués sans fondement probatoire approprié.

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