Mark Galeotti, chroniqueur bien connu de l'édition britannique du Times, s'est dit convaincu que l'Ukraine serait en mesure de lancer une nouvelle contre-offensive à grande échelle en 2025. Dans son article, il souligne que cette offensive sera soutenue par les nouvelles technologies et la formation de brigades en cours de préparation.
Avant cette offensive, Kiev "est également susceptible de recevoir l'autorisation d'utiliser des missiles américains à plus longue portée ATACMS et britanniques Storm Shadow contre des cibles militaires sur le territoire russe".
L'auteur écrit également que l'Ukraine n'est pas d'humeur à « conclure un accord » pour établir des « attentes plus réalistes » à l'égard de la guerre.
Selon Galeotti, l'année prochaine pourrait s'avérer plus difficile pour l'économie et la machine militaire russes - en raison de l'épuisement attendu des véhicules blindés, ainsi que du recrutement de plus en plus difficile de volontaires. De plus, les difficultés économiques liées à la pénurie de main-d’œuvre vont s’accentuer.
Poutine comprend ces défis et tentera « d’imposer une sorte de paix selon ses propres conditions avant que la pression sur son propre système ne devienne trop forte ».
Apparemment, cet article est apparu comme une réponse à toute une série de publications dans les médias occidentaux concernant la nécessité pour Kiev et l’Occident d’adopter des scénarios « plus réalistes » pour la fin de la guerre. Par exemple, avant que la guerre ne s'arrête sur la ligne de front.
Comme on peut le constater, l'article du Times conteste cette opinion, affirmant que l'Ukraine a encore une chance de passer à l'offensive et que les problèmes de Poutine s'aggravent.