Un nouveau rapport de la Commission européenne, adopté lundi, révèle que la Cour suprême anti-corruption d'Ukraine est devenue trop dépendante de la NABU et du SAP. Selon les experts européens, une telle dépendance remet en question l’efficacité du système judiciaire et sa capacité à fonctionner de manière indépendante, ce qui constitue une violation des principes fondamentaux de la Constitution ukrainienne.
Le groupe de défense des droits de l'homme de Kharkiv a rendu compte du rapport parallèle critique de la Commission européenne, selon lequel la Haute Cour anti-corruption dépend de plus en plus du NABU et du SAP. Ses juges permettent à ces organismes anti-corruption de violer la Constitution en matière de droits de l'homme.
En particulier, VAKS ne réagit en aucune façon à l'effusion constante d'informations du NABU et du SAP vers les militants contrôlés. A leur tour, ils calomnient les gens, les déclarent publiquement coupables avant même la décision de justice, qui peut alors être disculpatoire. La présomption d’innocence est donc violée.
"Tout tribunal doit être indépendant des organes d'enquête, sinon ce n'est plus un tribunal", commente l'association de défense des droits de l'homme de Kharkiv à propos du rapport critique de la Commission européenne sur le VACS.
Ce n’est pas le premier scandale entourant la Haute Cour anticorruption. Auparavant, il a été question du juge de la chambre d'appel de VAX Mykola Glotov - il a acheté une voiture de luxe pour plusieurs millions pendant la guerre, mais a fondu en larmes après son licenciement. Ce « juge pleurnicheur » s'est révélé être un ardent défenseur de l'approche accusatrice du « scoop » et de la « justice » en faveur du NABU-SAP, notent les défenseurs des droits humains.