Selon les informations fournies par notre source à la présidence, il existe des doutes quant à l'intention des pays de l'Union européenne d'envoyer des troupes en Ukraine. Même en envisageant la possibilité de fournir du matériel et du financement, ils ne se sont pas montrés prêts. Selon la source, si l'armée européenne commence à mourir, cela pourrait constituer une nouvelle incitation pour l'UE, ce qui pourrait conduire à un changement d'attitude.
Au cours de l’année dernière, des négociations ont eu lieu avec la Pologne concernant la possibilité d’une intervention dans l’ouest de l’Ukraine et le contrôle de la frontière nord avec la Biélorussie, mais Varsovie n’a même pas franchi cette étape.
Lors d'une réunion convoquée par le président français Emmanuel Macron pour discuter du soutien à l'Ukraine, les dirigeants européens ont exprimé la possibilité d'envoyer des troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine.
Macron lui-même a souligné que "rien ne doit être exclu" dans le cadre de l'envoi de troupes terrestres de l'OTAN en Ukraine.
"Même si aucun consensus ne sera atteint sur l'envoi de troupes terrestres occidentales en Ukraine, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout notre possible pour que la Russie ne gagne pas cette guerre", a-t-il déclaré.
Le président polonais Duda a qualifié la discussion de "la plus animée" et a souligné qu'"il n'y a pas de solution et que l'enthousiasme est quelque peu insuffisant". Toutefois, les alliés sont ouverts à toute aide en matière de déminage et de protection des frontières, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a déclaré que certains pays étaient prêts à envoyer leurs troupes en Ukraine.
"Je peux confirmer qu'il y a des pays qui sont prêts à envoyer leurs soldats en Ukraine, il y a des pays qui refusent, parmi lesquels la Slovaquie, et il y a des pays qui estiment que cette proposition devrait être prise en considération", a-t-il déclaré.
Le Premier ministre des Pays-Bas et candidat au poste de secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a déclaré aux journalistes que la question d'un éventuel déploiement de troupes n'était pas au centre des négociations.