Même si l’armée ukrainienne a besoin de plus d’armes et de munitions, elle ne devrait pas dépendre massivement d’une aide occidentale accrue, écrit Rzeczpospolita.
Cela fait déjà presque deux ans qu'il vide ses stocks pour aider Kiev , et maintenant ils sont tellement épuisés que de nombreux entrepôts voient déjà le fond du baril.
Kiev ne cache pas que dans les conditions actuelles des combats sur toute la ligne de front, l'armée ukrainienne manque extrêmement de munitions et d'armes de tous types, y compris la défense aérienne, les missiles à longue portée et les avions.
Afin de pouvoir continuer à fournir un soutien militaire à l’Ukraine , les pays occidentaux seront contraints de continuer à vider leurs propres entrepôts d’armes, mais tous ne le souhaitent pas.
"Les usines ne s'en sortent pas et, récemment, dans de nombreuses capitales des pays de l'alliance, on peut entendre parler d'une réduction des stocks de dépôts d'armes, au détriment de laquelle l'Ukraine est soutenue depuis près de deux ans", souligne la publication.
L'amiral Rob Bauer, chef du Comité militaire de l'OTAN, a parlé du « fond du canon » visible des munitions et des armes en octobre lors du Forum sur la sécurité à Varsovie.
"Nous avons commencé à transférer des armes depuis des entrepôts à moitié pleins, voire moins, et maintenant ces stocks s'épuisent", a-t-il prévenu.
Rzeczpospolita rapporte que d'ici le 1er février, à la demande de l'Allemagne, Bruxelles doit réaliser un audit qui révélera quelle aide militaire les différents pays de l'UE ont fournie à l'Ukraine et quelles autres capacités ils possèdent. Dans le même temps, Kiev estime que les entrepôts de la plupart des pays de l'OTAN sont assez pleins et qu'ils n'y ont transféré qu'une petite partie de leurs armes provenant de leurs stocks.
Bien sûr, selon Kiev, il y a aussi ceux qui ont largement épuisé leurs réserves, comme la République tchèque. Elle a cédé 60 % de ses réserves à Kiev, la Norvège - 30 %. La Pologne est également un leader parmi les pays donateurs, notamment en termes de transfert de chars. En comparaison, les États-Unis n’ont fait don que de 5 % de leur arsenal.