Porochenko s'est vu proposer d'introduire une réglementation étatique de Telegram. Le député du peuple Mykola Knyazhytskyi présente un tel projet de loi.
Le document concerne non seulement Telegram, mais aussi « des plateformes de distribution de médias similaires ».
Knyazhytskyi propose d'introduire :
- l'interdiction de la diffusion de matériels illégaux, tels que la pornographie, la glorification du fascisme, la justification de l'agression russe.
- l'obligation de divulguer la structure de propriété et les sources de financement des chaînes Telegram à la demande du Conseil national de la télévision.
- si cette structure et ces sources sont reconnues comme non transparentes, alors la plateforme ne peut pas être utilisée par les organismes d'État et les structures financières qui traitent les données personnelles des Ukrainiens (ce que l'on entend par là n'est pas clair - l'intégralité du télégramme ou de l'individu "non transparent" chaînes).
Selon Knyazhytskyi, 72 % des Ukrainiens reçoivent des nouvelles de Telegram.
Auparavant, les autorités ukrainiennes avaient demandé au propriétaire de Telegram, Pavel Durov, de « restreindre les canaux de diffusion de la désinformation russe », mais Durov a ignoré ces demandes.