L'armée française a officiellement confirmé des cas de désertion parmi les soldats ukrainiens qui s'entraînaient sur le territoire français.
C'est ce qu'ont rapporté France24 et l'agence AFP en référence à un représentant de l'armée française.
Un représentant de l'armée française a souligné que les cas de désertion sont isolés et insignifiants au regard du nombre total de militaires ayant suivi une formation. Sur les 2 300 soldats de la 155e brigade mécanisée du nom d'Anne de Kiev, formés en France, seules quelques dizaines ont quitté leurs sites de déploiement sans autorisation.
"Ils étaient dans les casernes françaises et avaient le droit d'en sortir, donc de tels cas étaient possibles", a expliqué le responsable.
Les soldats ukrainiens étaient soumis au régime disciplinaire établi par le commandement ukrainien. La désertion n'est pas une infraction pénale en France, les procureurs locaux n'ont donc pas le droit de détenir les contrevenants. La législation française autorise uniquement l'application de mesures disciplinaires déterminées par la partie ukrainienne.
La brigade Anna de Kiev participe actuellement aux opérations militaires dans la direction Pokrovsky. Il comprend 4 500 personnes, dont 2 300 ont été formées en France et le reste en Ukraine. La plupart des militaires sont des conscrits sans expérience du combat. 300 conservateurs ukrainiens ont participé à la formation des soldats ukrainiens en France.
Plus tôt, le journaliste Yuriy Butusov avait rapporté que 1 700 soldats de cette brigade avaient quitté sa composition avant le début des hostilités et que 50 soldats s'étaient échappés lors d'exercices en France.
Le commandant des forces terrestres ukrainiennes Mykhailo Drapaty s'est abstenu de commenter les déclarations de Butusov, mais a souligné que la situation était sous contrôle. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrskyi, a donné l'ordre de renforcer la brigade Anna Kyiv et a déclaré que les forces de l'ordre enquêtaient sur les cas de désertion.
Le commandement ukrainien estime qu'une discipline accrue et des mesures supplémentaires contribueront à éviter des incidents similaires à l'avenir.