Ce matin, à Chornomorsk, dans la région d'Odessa, s'est terminé le procès de la célèbre chanteuse ukrainienne Khrystyna Solova, accusée de petit hooliganisme pour avoir tenu un langage obscène lors d'un concert. Le juge a déclaré l'actrice innocente et l'a acquittée faute d'infraction pénale.
Tester la liberté d’expression
Dans son discours devant le tribunal, Khrystyna Solovya a continué d'exprimer sa position, injuriant une fois de plus le dictateur russe Vladimir Poutine. Le juge a demandé à la chanteuse de faire preuve de plus de retenue, mais Solovia n'a pas reconnu sa culpabilité. Elle a souligné que cette audience n'est pas seulement une question juridique, mais aussi un test de la maturité de la société ukrainienne et de sa capacité à protéger la liberté d'expression.
"Dans notre histoire, je comprends qu'Ilitch Lénine est le même Poutine qui a occupé et soumis l'Ukraine. Si les Ukrainiens ont créé une chanson que tout le monde connaît désormais, je cite : "Poutine *aïe", alors nous avons le droit d'appeler Lénine avec des mots interdits", a déclaré le chanteur lors de la réunion.
Violation dans l'exécution du protocole
L'avocat du chanteur a également attiré l'attention sur de nombreuses violations lors de la préparation du rapport. Il a noté que les preuves présentées contre Solova n'étaient pas suffisamment convaincantes pour prouver sa culpabilité.
Après avoir examiné la preuve et entendu les parties, le juge a décidé d'acquitter l'artiste.
Contexte de l'affaire
Cette affaire a pour origine la prestation de Khrystyna Solova au festival "Vydelkafest", qui a eu lieu le 26 juillet. Au cours de la conversation avec le public, le chanteur a demandé si le public aimait l'ancien nom de la ville de Chornomorsk - Illichivsk, puis a qualifié ce nom de "connerie totale".
Après le concert, les habitants ont porté plainte auprès de la police, accusant Solovia de violation de l'ordre public. La police a dressé un rapport contre le chanteur en vertu de l'article 173 du Code ukrainien sur les infractions administratives - hooliganisme mineur.