L'ancien adjoint au maire de Dnipro, chargé des activités des organes exécutifs du conseil municipal, est soupçonné d'avoir fourni de fausses informations dans une déclaration électronique et de s'être enrichi illégalement. La valeur totale des biens non déclarés s'élève à 47 millions de hryvnias, et le montant de l'enrichissement illicite à 8 millions.
L'information a été communiquée par la NACP, et l'enquête préliminaire est menée par la police de la région de Dnipropetrovsk, sous la direction du parquet régional. Les soupçons se fondent sur les résultats d'un audit complet des déclarations de revenus pour les années 2022 et 2023, réalisé par la NACP.
Les documents révèlent plusieurs biens non déclarés, effectivement utilisés par l'ancien fonctionnaire, mais enregistrés au nom de son ex-épouse. Il s'agit notamment de biens immobiliers à Barcelone (trois propriétés résidentielles et trois entrepôts), d'un appartement et de locaux commerciaux à Dnipro, de terrains dans les régions d'Ivano-Frankivsk et de Dnipropetrovsk, d'une voiture Lexus RX 350, ainsi que de parts dans trois sociétés à responsabilité limitée (SARL).
La valeur totale de ces biens dépasse 23 millions de hryvnias, dont plus de 8 millions présentent des signes d'origine illégale. L'Agence nationale de lutte contre la corruption (NACP) a établi que l'ex-épouse a commencé à acquérir activement des biens immobiliers et autres immédiatement après le divorce et la nomination de son mari à son poste. Par exemple, elle a acheté un appartement à Dnipro pour 4 millions de hryvnias un mois après le divorce, sans justifier de revenus légaux.
L'ancien adjoint au maire se cache actuellement à l'étranger. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. À la demande du parquet, une mesure préventive de détention a été prononcée à son encontre et les biens litigieux ont été saisis.
Les chefs d'accusation probables sont l'article 366-2, paragraphe 1 (déclaration de fausses informations) et l'article 368-5 (enrichissement illicite) du Code pénal ukrainien. S'il est reconnu coupable, le prévenu encourt une peine d'emprisonnement de longue durée assortie de la confiscation de ses biens.

