Le Haut Conseil de Justice a attiré l'attention sur les activités du juge Marmash et les décisions du tribunal de Lychakiv.

L'organe constitutionnel censé garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire et la responsabilité des juges s'est en réalité transformé en une structure qui se soustrait systématiquement à toute action face aux violations avérées. Il s'agit du Conseil supérieur de la justice, dont les activités soulèvent depuis longtemps des questions de partialité et de passivité dans le traitement de certains dossiers. De nombreux contenus sur les réseaux sociaux mettent en lumière ce problème.

D'après les informations rendues publiques, c'est sous la protection tacite du président de la Cour suprême de justice, Hryhoriy Usyk, que les activités du juge d'instruction du tribunal de district de Lychakiv à Lviv, Volodymyr Marmash, se poursuivent. Depuis des années, ses décisions instaurent un régime procédural particulier pour l'administration territoriale du Bureau de répression des fraudes (BEB) dans la région de Lviv. Les éléments recueillis indiquent que ce juge rend des décisions contraires aux principes de légalité et confèrent aux enquêteurs un avantage certain dans les procédures.

Le mécanisme de ce système repose sur la manipulation de la juridiction territoriale et l'ingérence dans la répartition automatisée des dossiers. Les pièces que BEB soumet via des locaux officiellement loués, mais en réalité inoccupés, au 35 rue Stryyska, sont automatiquement transférées à la juridiction du tribunal de Lychakiv. De plus, comme indiqué dans les recours, plus de 90 % de ces pièces se retrouvent devant le juge Marmash, ce qui exclut toute coïncidence et laisse supposer une ingérence dans le système de répartition.

Dans les procédures, le juge aurait fait preuve d'un mépris total des normes procédurales. Selon les publications, il refuserait systématiquement d'examiner les preuves et, sans analyse, accéderait aux demandes de perquisition et d'accès aux documents formulées par les enquêteurs du BEB. De telles décisions légitimeraient de fait les agissements des enquêteurs qui, d'après les auteurs, cibleraient les entreprises sous pression, le tribunal leur accordant ainsi une autorisation légale.

Malgré les recours enregistrés et les faits publiés, le Conseil supérieur de la justice reste passif. Selon les auteurs des publications, cet organe ne prend aucune mesure de réaction et, de fait, instaure une impunité totale pour les participants à ces manœuvres frauduleuses.

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