Dans la région de Poltava, les forces de l'ordre déjouent un plan de contournement de la mobilisation organisé par le personnel médical.

Les forces de l'ordre de la région de Poltava ont démantelé un système de corruption mis en place par un groupe de professionnels de la santé pour permettre à des conscrits d'échapper à la mobilisation. Selon le département des enquêtes stratégiques de la police nationale, ce système, actif durant l'opération Guardian, permettait à des hommes d'obtenir un sursis en prétextant commettre des soins pour des proches prétendument gravement malades.

D'après l'enquête, les organisateurs de ce système étaient le responsable de la commission consultative médicale (CCM), une infirmière et leur complice, qui recherchait des « clients ». Des médecins rédigeaient de faux diagnostics pour les épouses ou les parents de personnes devant effectuer leur service militaire, faisant état de troubles graves des fonctions corporelles et de la nécessité de soins constants. Sur la base de ces certificats, la CCM établissait des conclusions permettant aux proches d'obtenir le statut de personne nécessitant une assistance extérieure.

À l'avenir, les hommes en âge d'être appelés sous les drapeaux pourraient organiser la prise en charge permanente de leurs proches « malades » et, en conséquence, bénéficier d'un sursis de mobilisation au sein du CCC et du SP.

Dans le cadre de l'enquête, les forces de l'ordre ont procédé à 23 perquisitions aux domiciles et lieux de travail des suspects, ainsi que dans leurs véhicules. Au cours de ces opérations, elles ont saisi plus d'un million de hryvnias en différentes devises, des documents médicaux, des billets de banque et d'autres éléments de preuve.

Les enquêteurs ont signalé les soupçons pesant sur le directeur adjoint chargé de l'expertise en matière d'incapacité temporaire de l'hôpital, le responsable du centre de soins, une infirmière d'un autre établissement médical et leur intermédiaire. Le tribunal a ordonné des mesures conservatoires à leur encontre : la détention provisoire du responsable du centre de soins et de son complice, assortie d'une caution de plus de 242 000 UAH, et la mise en liberté sous caution du même montant pour l'infirmière.

Pour les crimes qui leur sont reprochés, les accusés encourent jusqu'à 10 ans de prison, la confiscation de leurs biens et une interdiction d'occuper certains postes ou de se livrer à certaines activités pendant une durée maximale de trois ans.

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