Les militaires ont le droit de contester les ordres, décisions et actions de leur commandement s'ils sont illégaux ou dépassent leurs pouvoirs. Le ministère de la Justice souligne que l'État garantit des mécanismes de protection des droits des militaires et l'accès à une assistance juridique gratuite.
Les ordres relatifs au renvoi des forces armées, à la mutation ou à la nomination à un poste, aux décisions concernant la conclusion, la prolongation ou la résiliation d'un contrat, à la privation ou à la rétrogradation d'un grade militaire, aux sanctions disciplinaires, ainsi qu'à toute autre action ou inaction du commandement, sont susceptibles d'appel.
Parmi les problèmes les plus fréquemment signalés par les militaires figurent le non-paiement des indemnités et autres sommes dues, le licenciement illégal du personnel mobilisé, le refus de résilier le contrat, la violation de la procédure de licenciement pour raisons de santé et le défaut de fournir des prestations et une assistance sociales.
Le personnel militaire peut protéger ses droits de plusieurs manières. Notamment, par l'intermédiaire des instances de commandement militaire, du Service de police militaire, du Commissaire présidentiel à la protection des droits du personnel militaire, ainsi que par le biais du système d'aide juridictionnelle gratuite.
Dans le cadre du système d'aide juridictionnelle gratuite, des spécialistes offrent des consultations et aident à la préparation des demandes et des plaintes. Pour les anciens combattants et les participants aux hostilités, la préparation des documents de procédure et la représentation de leurs intérêts devant les tribunaux sont également assurées. Le ministère de la Justice souligne que le recours à la protection juridictionnelle est un moyen légitime de faire valoir ses droits bafoués et ne saurait constituer un motif de pression ou de persécution de la part des autorités.

