Le tribunal du district de Moukatchevo, dans la région de Transcarpatie, a reconnu le commandant du service de sécurité du centre territorial de recrutement (TCK) coupable d'avoir accepté un pot-de-vin de l'épouse d'un conscrit. En vertu d'un accord de plaidoyer conclu avec le procureur, l'accusé devra payer une amende de 85 000 hryvnias.
Selon le verdict, en décembre 2024, un homme inscrit sur les registres militaires a soumis des documents pour un sursis de conscription pendant la mobilisation. Son père, à charge et présentant un deuxième handicap, était sous sa garde. L'épouse du conscrit a contacté le CCC pour connaître le résultat de l'examen de ces documents. Les employés ont indiqué qu'un autre document devait être ajouté.
Alors qu'elles discutaient de la situation, les femmes ont été contactées par la commandante du département de sécurité, Olena V., et elles ont échangé leurs numéros de téléphone. En mars 2025, elle a informé l'épouse du conscrit que le sursis était prêt et a demandé 2 000 dollars en échange. La femme a contacté les forces de l'ordre et a agi sous leur supervision. Elle a transféré une partie de l'argent (1 600 dollars) en devises étrangères et le reste sur le compte bancaire d'Olena V.
Les enquêteurs ont ouvert une procédure pénale en vertu du paragraphe 2 de l'article 369-2 du Code pénal ukrainien (acceptation de pots-de-vin pour influencer une décision). La juge Oksana Plechyshcheva a rendu son verdict, déclarant l'accusé coupable et lui imposant une amende de 85 000 hryvnias. Ce verdict est encore susceptible d'appel.