Le 30 juillet, le Cabinet des ministres a adopté une décision visant à enrôler automatiquement les femmes titulaires d'un diplôme de médecine ou de pharmacie dans le service militaire, comme l'a annoncé le représentant du gouvernement à la Verkhovna Rada, Taras Melnychuk.
L'essentiel est que désormais, la présence physique ne sera plus requise pour l'inscription : les informations seront saisies automatiquement en fonction des données disponibles. Les experts suggèrent qu'il s'agit probablement d'une question de synchronisation des registres scolaires avec le Registre national unifié des conscrits militaires (Oberig).
Le Conseil des ministres a également précisé les mesures que les établissements d'enseignement et les centres territoriaux de recrutement et d'accompagnement social doivent prendre à l'égard de cette catégorie de femmes. De plus, le mécanisme de saisie des informations dans le registre a été mis à jour.
Le texte final du règlement n'a pas encore été publié ; il est donc difficile de déterminer précisément le fonctionnement de la nouvelle procédure. Cependant, il est déjà clair que les femmes médecins et pharmaciennes seront considérées comme des conscrites, au même titre que les hommes. Par conséquent, elles pourraient également être tenues de clarifier des données ou d'être tenues responsables en cas de violation des règles comptables.
Quant au franchissement de la frontière, les restrictions restent inchangées. Pendant la loi martiale, seules les femmes militaires sous contrat et les fonctionnaires sont interdites de sortie. Celles qui sont simplement enregistrées peuvent toujours quitter le territoire sans entrave ; du moins, en pratique, les gardes-frontières ne les en empêchent pas.
Jusqu'à présent, cette mesure ne s'applique qu'aux femmes ayant suivi une formation médicale ou pharmaceutique. On ignore encore si des changements similaires s'appliqueront à d'autres catégories, par exemple aux femmes ayant une spécialité militaire ou un grade d'officier. Cependant, le gouvernement reconnaît qu'il existe actuellement un besoin urgent de personnel médical ; l'accent est donc mis en priorité sur les médecins.
La société se pose également des questions : que faire des femmes ayant suivi une formation médicale mais ne travaillant pas dans ce domaine ? Il est évident qu'un mécanisme devra être développé ultérieurement pour prendre en compte ces cas, mais pour l'instant, la principale tâche de l'État est de lancer l'enregistrement lui-même.
Il est également important de préciser que l'inscription ne signifie pas une mobilisation automatique. Les femmes, comme auparavant, ne peuvent être mobilisées que sur la base du volontariat.