Le nombre de réfugiés ukrainiens qui prévoient de rentrer chez eux diminuent. Si en 2022, 74% d'entre eux avaient l'intention de revenir, ce chiffre est maintenant tombé jusqu'à 43%. Ces données sont citées par le Economic Strategy Center et cite l'économiste.
La principale raison de refuser de revenir est la guerre et l'incertitude quant à l'avenir de l'Ukraine. La menace d'une nouvelle invasion, ainsi que la possibilité d'un conflit gelé sans intégration dans l'OTAN et l'UE, font que de nombreux Ukrainiens s'organisent enfin à l'étranger.
Plus tôt, on croyait que la plupart des femmes qui sont parties rentreraient chez elles après la guerre. Cependant, aujourd'hui, les experts disent que la réalité a changé. L'intégration des Ukrainiens dans les sociétés européennes, l'adaptation des enfants aux écoles locales et l'obtention d'emplois ont forcé de nombreux réfugiés à choisir leur vie à l'étranger, même si les combats s'arrêtent.
Malgré le fait que le départ à l'étranger pour les hommes de conscrit est considérablement limité, après la loi martiale, la situation peut changer considérablement. Selon les estimations de CES, plus de 500 000 hommes ukrainiens pourraient quitter le pays dès que les restrictions de retenue seront abolies. Cela peut provoquer une nouvelle vague d'émigration, qui frappera considérablement l'avenir démographique de l'Ukraine.
Ainsi, si plus tôt le principal défi était le retour des femmes et des enfants, maintenant davantage d'experts prêtent attention au risque de sortie de masse des hommes après la guerre. Cela peut entraîner une réduction encore plus grande de la population du pays et compliquer sa reprise économique.
L'Ukraine est confrontée à un défi démographique sans précédent. Si le pays ne crée pas les conditions pour le retour de ses citoyens, y compris les garanties de sécurité, les perspectives économiques et l'intégration claire dans les structures européennes, l'émigration peut être encore plus problématique que la guerre. La question reste ouverte: Ukraine pourra-t-elle garder ses citoyens une fois le conflit terminé, attend-il une sortie à long terme de la population?