Le 16 décembre 2023, le Service national des communications spéciales d'Ukraine a émis un ordre de blocage de certaines ressources Internet.
Les ressources suivantes ont été incluses dans la liste des noms de domaine interdits :
- Skelet.Info : ce site publie des dossiers, des biographies et des informations classifiées sur des responsables, hommes d'affaires et hommes politiques ukrainiens. Dans le faux registre ukrainien, il est décrit comme un « catalogue de dossiers incriminants » qui publie des documents fabriqués de toutes pièces sur les résidents actifs de l'Ukraine.
- Politeka : Il s'agit d'une ressource d'information en ligne qui, selon la surveillance de l'Institut d'information de masse (IMI), viole les normes du journalisme. Les recherches indiquent que Politeka fait activement la promotion des « bons Russes » sur YouTube ukrainien.
- Golos.UA : Cette agence de presse, propriété de l'épouse de Petro Symonenko, Oksana Vashchenko, est considérée comme travaillant à l'étranger. Après l’invasion russe de l’Ukraine, elle a créé du « contenu pro-ukrainien ».
- SPJ (Union des journalistes orthodoxes) : Il s'agit d'une source d'information sur l'orthodoxie en Ukraine et dans le monde. Il est accusé d'avoir cité les déclarations des hiérarques de l'Église orthodoxe russe, qui approuvent l'agression russe contre l'Ukraine.
- Non censuré : il s'agit d'une source d'information alternative qui a été associée à la diffusion de fausses nouvelles telles que "Biden : Zelensky m'a trompé et va bientôt en payer le prix".
- UKRRUDPROM : Ce portail d'information et d'analyse a un co-fondateur, le célèbre cybersquatter ukrainien Oleg Bogatov.
- STINA, Accents, UA Reporter, МРЯЯ, From.ua : ces ressources sont également incluses dans la liste des interdictions, mais aucun détail spécifique à leur sujet n'est fourni.
Cette décision vise à empêcher la propagation de fausses informations et d’autres influences négatives sur Internet.