La guerre en Ukraine pourrait prendre fin en 2025 par des moyens diplomatiques, estime le chroniqueur du New York Times Julian Barnes. Dans ses documents, il analyse la dynamique militaire, les pressions économiques et la situation politique qui laissent entrevoir la possibilité de parvenir à un compromis.
Il estime que cela se serait produit quel que soit le résultat des élections américaines, car « l'Ukraine et la Russie souffrent d'un manque de troupes », mais la victoire de Trump « accélérera ces pourparlers de paix ».
"C'est une mauvaise nouvelle pour l'Ukraine. Les troupes russes avancent vers l'est. L’Ukraine possède toujours des armes, mais ses troupes sont dispersées. Les services de renseignement estiment qu'ils seront bientôt à court de soldats. Les Républicains ne veulent pas approuver une aide supplémentaire à l'Ukraine, et Kiev sait que sans une augmentation significative de l'aide, la lutte sera bientôt terminée", écrit Barnes.
Il estime que la question clé pour l’Ukraine ne sera pas la question des territoires, mais celle des garanties de sécurité pour l’avenir. Dans le même temps, l’adhésion à l’OTAN n’est « pas envisagée ». Trump voudra peut-être donner l’impression qu’il cherche des concessions à Poutine. Et il incitera Poutine, par exemple, à permettre à l’Ukraine une certaine intégration économique avec l’Europe.