Les forces de l'ordre ont ouvert près de 9 000 enquêtes sur des cas de refus d'enrôlement depuis le début de la guerre à grande échelle, a déclaré le ministre de l'Intérieur Ihor Klymenko lors d'un téléthon jeudi 4 janvier. Il convient de noter que 2 600 de ces cas ont déjà été portés devant les tribunaux.
Klymenko a expliqué qu'au début, les employés des centres territoriaux d'enregistrement du personnel établissent un protocole sur les violations de l'enregistrement. Si une personne continue d'échapper à la mobilisation ou tente de changer de lieu de résidence, les commissaires militaires de la Police Nationale fournissent des informations à ce sujet. Cette dernière ouvre une enquête en vertu de l'article 336 du Code pénal ukrainien, qui prévoit une peine maximale de cinq ans de prison. Le ministre de l'Intérieur a souligné l'importance pour les citoyens d'accomplir leur devoir dans des conditions de guerre, soulignant que chacun doit servir soit à l'arrière, soit au front.
Fin décembre, le gouvernement a présenté à la Verkhovna Rada le projet de loi n° 10379, qui prévoit une responsabilité accrue en cas de fraude à la mobilisation, notamment une augmentation des amendes et des peines de prison pour les contrevenants.