Lors de l'émission "Direct Line" le 14 décembre, le président russe Vladimir Poutine a accusé les "amis américains" d'avoir provoqué le conflit entre la Russie et l'Ukraine, qui a débuté avec les événements de la Révolution de la Dignité en 2014.
Poutine affirme qu'avant le début du conflit, la Russie a tenté de construire des relations normales avec l'Ukraine, en tenant compte de leur passé historique et culturel commun. Selon lui, le sud-est de l'Ukraine a toujours soutenu la Russie lors des élections en raison du sentiment pro-russe de la population.
Cependant, Poutine souligne les événements de 2014 qui, selon lui, ont nui aux relations entre les pays. Il affirme qu'après le coup d'État en Ukraine, il est devenu clair que la Russie ne sera pas autorisée à établir des relations normales.
"Nous n'avons pas gâché nos relations, ils ont gâché nos relations, en négligeant nos intérêts. Qu’est-ce qui a déclenché le conflit en Ukraine ? Depuis le coup d’État de 2014", a déclaré Poutine.
Selon lui, tout le sud-est de l’Ukraine aurait soutenu la Russie, car il s’agit de « territoires historiquement russes ».
"Pourquoi l'Ukraine est-elle ici ? Odessa est une ville russe, tout le monde la connaît bien. Ils ont inventé des absurdités historiques. Le Sud-Est a toujours voté pour ceux qui faisaient campagne sur des slogans pro-russes lors des élections, et en général, la Russie en était très satisfaite. Mais après le coup d'État de 2014, il est devenu clair que nous ne serons pas autorisés à construire des relations normales", a ajouté Poutine.
Le chef du Kremlin a également estimé que les "amis américains" étaient à l'origine du conflit et le provoquaient activement. Selon lui, les États-Unis et l'Europe ont arrangé la situation lorsque « ramper jusqu'aux frontières de la Russie » est devenu une nécessité.
"Les États-Unis se sont organisés, l'Europe joue et chante. Comment construire une relation avec eux ? Ils prennent de nombreuses décisions à leur propre détriment", a ajouté Poutine.
Il a également critiqué la position de certains dirigeants européens qui, selon lui, n'agissent pas conformément aux intérêts de leur pays, comme le général De Gaulle et le maréchal Pétain.