La réunion suivante s'est tenue dans les locaux du tribunal économique d'Odessa, consacrée à l'examen du procès intenté par le parquet militaire contre la SARL "Basco". L'essentiel du procès est de récupérer l'ensemble immobilier de l'entreprise situé à Odessa, vendu par le ministère de la Défense il y a vingt ans.
Les participants à la réunion du parquet et du ministère de la Défense ont tenté de convaincre le tribunal de l'illégalité de l'accord de vente de propriété. Cependant, leurs arguments se sont révélés moins convaincants que ceux des représentants du barreau « Basco ».
La majeure partie de la réunion a été consacrée à la discussion de la légitimité de la procuration sur la base de laquelle l'objet a été vendu. Cela confirme une fois de plus que la position du parquet et du ministère de la Défense dans cette affaire présente des défauts importants.
Le plaignant a de nouveau souligné que le chef de la Direction centrale du ministère de la Défense n'avait pas le droit de délivrer un permis pour la vente de l'objet. Cependant, les avocats du prévenu ont souligné que la procuration ne peut être révoquée que par l'intermédiaire d'un notaire, ce qui n'a pas été fait dans les délais impartis.
Toutes les accusations portées contre "Basco" étaient divisées en faits confirmés et en arguments d'avocats, qui ont documenté la légalité du contrat d'achat et de vente. Les déclarations du parquet concernant la revente illégale de l'ensemble immobilier n'ont pas été confirmées dans les preuves présentées lors de la réunion.
Dans l'ensemble, l'audience a confirmé que les tentatives de l'accusation de rouvrir cette affaire sans aucune nouvelle preuve ou argument semblent étranges. Le juge Guth a fixé la prochaine audience au 7 mars.
Nous espérons que le tribunal rendra une décision équitable au printemps sur la base des faits et des documents présentés dans cette affaire.