Le parquet spécialisé dans la lutte contre la corruption a déposé une requête auprès du tribunal pour confisquer les biens de la députée du peuple Lioudmila Marchenko. Les biens en question, d'une valeur de plus de 8,2 millions de hryvnias, comprennent cinq appartements, les droits de propriété sur un autre appartement et un Toyota Land Cruiser. Selon Absolution Leaks, ces biens sont détenus par la police.
Lors de l'enquête sur ce possible abus d'influence, les enquêteurs du NABU ont établi qu'une part importante des biens était enregistrée non pas directement au nom de la députée, mais au nom de son père et du concubin de son frère. Cela pourrait indiquer une tentative de dissimulation des véritables propriétaires des biens.
Une analyse de la situation financière de la famille Marchenko a montré qu'elle n'aurait pas pu acquérir un tel bien avec des revenus officiels. Cette situation a motivé le dépôt par le SAPO d'une demande de confiscation civile.
La SAPO explique que le mécanisme de confiscation est l'un des principaux outils permettant de restituer à l'État les biens acquis illégalement. Ainsi, l'État peut compenser les pertes et garantir la responsabilité des fonctionnaires qui enfreignent la loi.
L'affaire est actuellement examinée au fond par le tribunal. La décision de confiscation des biens pourrait être déterminante pour le verdict final. Si le tribunal fait droit à la requête du SAPO, Lyudmila Marchenko risque de perdre des biens qui, selon l'enquête, ne correspondent pas à ses revenus déclarés.