Les services de sécurité ukrainiens ont arrêté un ancien fonctionnaire du conseil municipal de Koupian qui, après l'occupation de la communauté, a volontairement rejoint l'administration d'occupation locale de la Russie. Selon le SBU et le bureau du procureur général, le collaborateur a activement soutenu l'ennemi pendant l'occupation de Koupyansk.
Dans son « poste », il était responsable de la « reconstruction » des bâtiments détruits par les troupes russes. Cependant, selon les informations du Bureau du Procureur général, ces travaux n'étaient que de nature formelle, puisque la restauration des bâtiments n'était réalisée que sur papier pour créer des complots de propagande. L'objectif est de démontrer aux habitants que la Russie se soucie prétendument du peuple, malgré les destructions qu'elle a elle-même provoquées.
Après la libération de Koupyansk par les Forces armées ukrainiennes, le collaborateur s'est enfui à Kharkiv, où il a obtenu le statut de personne déplacée à l'intérieur du pays et a loué un logement. Cependant, les forces de l'ordre l'ont retrouvé et arrêté. Il a été accusé d'activité collaborative (partie 2 de l'article 111-1 du Code pénal ukrainien).
Ce cas n'est pas isolé. Le SBU et la police nationale continuent d'identifier et de neutraliser efficacement les collaborateurs et les saboteurs opérant sur le territoire ukrainien. Récemment, un groupe subversif a été arrêté dans la région de Tchernihiv, qui, sur ordre des services spéciaux russes, tentait de détruire les installations de l'"Ukrzaliznytsia" dans les zones frontalières.