Le Conseil a supprimé le "dembel" du projet de loi sur la mobilisation, craignant que l'adoption de la règle sur la démobilisation des militaires dans 36 mois n'entraîne une réduction de l'aide occidentale.
C'est ce qu'a déclaré Eugène Kravtchouk, chef adjointe de la faction "Serviteur du peuple".
"Soyons honnêtes, ils n'en parlent pas beaucoup, mais je l'ai ressenti dans la communication avec nos partenaires occidentaux. Ils ont aussi suivi de très près ces combats, cette attaque du populisme par certaines forces politiques. Et ils ont honnêtement demandé : « Allez-vous vous battre ? Parce que nous aidons." Oui, cette aide n’est pas suffisante, nous attendons un vote sur ce paquet de la part des Etats-Unis. J'espère qu'il y aura de bonnes nouvelles la semaine prochaine. Mais quel genre de signal serait-ce ? C’est le signal que nous disons effectivement qu’une grande partie des troupes rentrent chez elles. Qu'est-ce que ça veut dire? Sommes-nous censés abandonner ? Et pourquoi aider un pays qui va se rendre ? » dit Kravtchouk.
On rappelle que la version initiale du projet de loi sur la mobilisation prévoyait un "dembel" pour ceux qui avaient purgé 36 mois.
Mais avant la deuxième lecture, ce point a disparu du document à la demande du chef du Comité Syrsky.