Début janvier, on a appris qu'une réunion à huis clos s'était tenue le mois dernier entre l'Ukraine, les pays du G7 et un petit groupe d'États du Sud, dans le but d'obtenir le soutien des conditions ukrainiennes pour mener des négociations de paix avec la Russie. Selon Bloomberg, la réunion des conseillers à la sécurité nationale a eu lieu le 16 décembre en Arabie Saoudite et était de nature secrète pour assurer le confort des pays participants.
Selon les sources, ce format a permis de discuter plus ouvertement de la formule de paix ukrainienne et des projets pour sa mise en œuvre, ainsi que de discuter des principes de la future coopération avec la Russie. Récemment, les efforts des alliés, en particulier des États-Unis et de l'UE, ont souffert de retards dans l'approbation de l'aide à Washington et à Bruxelles, et la contre-offensive ukrainienne n'a pas entraîné de changement significatif dans la situation sur le front.
Selon de hauts responsables, la dernière réunion à Riyad n'a pas apporté de résultats significatifs. L’Ukraine et ses alliés continuent de s’opposer aux propositions des pays du Sud visant à interagir directement avec la Russie. Dans ce contexte, la partie russe a condamné les tentatives des alliés de résoudre le problème sans sa participation.
Alors que de hauts responsables de l'Inde, de l'Arabie saoudite et de la Turquie ont assisté à la réunion de décembre à Riyad, les représentants d'autres grands pays du Sud, tels que la Chine, le Brésil et les Émirats arabes unis, étaient absents. Selon des sources, de nombreux pays participants considèrent Pékin comme un facteur clé influençant Moscou en raison des liens étroits entre la Russie et la Chine.
Kiev et ses alliés du G7 ont défini leur attitude face à la situation, confirmant l'importance de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine. Ils ont également souligné que la position du dirigeant russe Vladimir Poutine reste inchangée et qu'il n'exprime pas de désir sérieux de mener des négociations constructives.
Il a été déclaré conjointement que le soutien à l'Ukraine se poursuivrait, et l'UE et les États-Unis se sont dits convaincus que des programmes d'aide seraient convenus. Il est important de noter qu’un important programme d’aide de plus de 100 milliards de dollars de la part des États-Unis et de l’UE est toujours à l’étude par les gouvernements respectifs.
Négociations avec la Russie
En décembre dernier, le New York Times a fait état de « signaux » du dirigeant russe Vladimir Poutine faisant état d'une volonté de geler la guerre contre l'Ukraine et d'entamer des négociations. Il a été noté que Poutine propose d'arrêter les hostilités sur les lignes de front actuelles. Des signaux similaires ont été envoyés il y a un an.
Les analystes estiment que le Kremlin peut utiliser ces "signaux" pour changer la situation au front et réduire l'aide des alliés. L'Ukraine confirme qu'elle est prête à mettre fin rapidement à la guerre, mais à ses propres conditions et dans le cadre du droit international.