Trois participants à l'opération de traque des journalistes de Bihus.Info — Ihor Kravchenko, Eugène Konovalenka et Taras Sadovnyk — ont été transférés dans la zone de guerre à l'est du pays pour y accomplir des tâches opérationnelles de combat sur ordre du chef du SBU Vasyl. Maliouk. Le SBU en informe en réponse à la demande des journalistes.
Dans le même temps, les journalistes ont exprimé leur intérêt pour la personne qui exerce temporairement les fonctions de chef du Département pour la protection de l'État national après le limogeage de Roman Semenchenko. Selon le SBU, ce poste est occupé par Andrii Ishchuk.
Concernant le différend entre Bihus.Info et le SBU, il est né de la publication de vidéos et de documents sur la ressource peu connue « Narodna Pravda » le 6 janvier 2024, qui montraient des employés de Bihus.Info qui, selon le auteurs, consomment de la drogue lors d'un événement d'entreprise dans un complexe de banlieue près de Kiev. Denys Bigus, le fondateur du projet, a immédiatement démenti ces accusations, affirmant que la vidéo ne montre pas des journalistes, mais des cameramen déjà licenciés. Il a également souligné que leur projet avait fait l'objet d'une surveillance illégale de la part des services spéciaux, qui a duré près d'un an.
Après que les journalistes ont fait appel au SBU, à la police et au bureau du procureur et ont mené leur propre enquête, qui s'est terminée le 5 février, il a été découvert que leur surveillance était assurée par le Département du SBU pour la protection de l'État national. La rédaction de Bihus.Info affirme que plus de 30 personnes ont participé à cette opération. Le chef du SBU, Malyuk, a ensuite critiqué les actions des employés des services spéciaux qui surveillaient les journalistes. Il a expliqué que l'opération visait à lutter contre la criminalité liée à la drogue, mais a condamné la diffusion de matériel vidéo dans les médias.
Le SBI a reçu un cas de surveillance des journalistes de Bihus.Info pour une enquête plus approfondie, estimant que l'implication des forces de l'ordre dans ces événements est possible. Le bureau du procureur général enquête également sur d'éventuels obstacles aux activités des journalistes. La rédaction de Bihus.Info estime que l'ordre de surveillance émane du Bureau du Président, mais cette information n'a été ni confirmée ni démentie.