À Vradiivka, dans la région de Mykolaïv, la situation liée à l'aménagement d'un refuge au lycée Pokrovsky a fait l'objet de discussions animées parmi les résidents locaux. Les violations des exigences légales et d'éventuels abus de corruption ont conduit au fait que le refuge créé est devenu dangereux pour les étudiants.
En juillet 2023, un appel d'offres a été annoncé pour l'installation de l'abri le plus simple au lycée Pokrovsky, car l'institution ne disposait pas auparavant d'une telle installation de protection. L'appel d'offres a été remporté par la SARL "SUCHASNI BETONNI RISHENYA" de Kiev, mais les événements ultérieurs entourant l'exécution de ce contrat soulèvent de nombreuses questions.
Les problèmes ont commencé dès le début, lorsque l'abri a été installé en surface, ce qui constitue une violation des exigences du DBN et du DSTU, qui exigent que de telles structures soient enterrées. Le Service national d'urgence et le Service national des consommateurs ont refusé de signer l'acte d'acceptation du refuge, car celui-ci ne répondait pas aux exigences de sécurité. Malgré ces avertissements, la direction du lycée, probablement en raison d'intérêts corrompus, a décidé de mettre le refuge en service et a ouvert l'école à la formation en septembre 2024.
Outre la création dangereuse du refuge, les militants et les résidents locaux soulignent de nombreux liens de corruption dans le domaine éducatif du conseil de l'implantation de Vradiiv. Selon les habitants, le député Ihor Salo, qui remporte souvent les appels d'offres pour l'installation de fenêtres et de portes dans les écoles, a également participé à la nomination du chef du département de l'éducation, ce qui a contribué au développement de stratagèmes de corruption.
L'une des violations les plus importantes est l'achat d'abris pour les établissements d'enseignement, où l'entreprise contractante "MODERN CONCRETE SOLUTIONS" pourrait avoir des liens douteux avec les autorités locales. Le fait est que l'entreprise fait l'objet de plusieurs affaires pénales et que ses activités ont fait à plusieurs reprises l'objet d'enquêtes sur des soupçons de détournement de fonds budgétaires.
Dans le cas du lycée Pokrovsky, les militants ont attiré l'attention sur la non-signature des actes du Service d'urgence de l'État et du Service national des consommateurs. Cela confirme que le refuge ne répondait pas aux normes établies. Les résidents locaux, parmi lesquels les enseignants à la retraite Tetiana et Mykola Mocharski, ont décidé de contacter les forces de l'ordre et les autorités compétentes, mais la situation reste inchangée.
La réaction des autorités locales n’est pas moins scandaleuse. Malgré les nombreuses demandes provoquées par les violations, le directeur du gymnase Pokrovsky a continué à enseigner dans un format intra-muros, même sans disposer d'un refuge dûment certifié, et les parents des élèves ont été contraints de signer des documents dans lesquels ils assumaient tous les risques.
Une telle situation dans la région de Vradiyiv est depuis longtemps devenue un symbole d’impunité et de corruption. Après tout, ce n'est pas la première violation dans le domaine éducatif, mais le refuge dangereux pour les étudiants est devenu un symbole de la crise de l'administration locale.