Depuis le 19 décembre 2024, une nouvelle loi est entrée en vigueur qui renforce la responsabilité en matière de violences domestiques et de violences basées sur le genre. La loi prévoit un certain nombre d'innovations, notamment la responsabilité administrative en cas de harcèlement sexuel et de violence sexiste.
Selon la nouvelle législation, un enfant est reconnu comme victime non seulement dans les affaires pénales de violence domestique, mais également dans les cas d'infractions administratives. Cela étend la protection aux mineurs qui peuvent être témoins ou victimes de violences.
La loi distingue clairement deux notions : la violence sexiste et la violence domestique. Le premier comprend les actions visant à lutter contre la discrimination fondée sur le genre ou les stéréotypes sur les rôles des hommes et des femmes dans la société, et le second fait référence à la violence qui se produit au sein de la famille ou entre personnes proches.
En cas de violence sexiste, la loi prévoit des amendes allant de 1 700 UAH à 3 400 UAH, ainsi que la possibilité d'effectuer jusqu'à 40 heures de travaux d'intérêt général ou de travaux correctionnels. Les amendes pour harcèlement sexuel vont de 1 360 UAH à 2 720 UAH. Dans le même temps, des amendes allant de 340 UAH à 680 UAH, des travaux d'intérêt général jusqu'à 40 heures ou une arrestation administrative peuvent être imposés aux auteurs de violence domestique.
La nouvelle loi renforce la responsabilité en cas de fraude, notamment en cas de non-exécution de travaux d'intérêt général. Désormais, toutes les 4 heures de travail non effectuées sont évaluées à 85 UAH (auparavant, elles n'étaient que de 17 UAH). De plus, les délinquants peuvent être orientés vers des programmes correctionnels visant à modifier leur comportement et à prévenir la récidive.
La durée de la détention administrative des personnes qui commettent des violences domestiques ou violent les ordonnances d'éloignement a été portée à 12 heures, ce qui constitue une avancée significative dans la lutte contre la violence.
Ces changements visent non seulement à accroître la responsabilité dans la violence, mais également à améliorer le système de protection des victimes, en particulier des femmes et des enfants, contre les actes de violence dans la société.