La Cour suprême anticorruption a reconnu deux accusés coupables dans une affaire de pertes considérables subies par l'entreprise publique « Centre de certification et d'expertise des semences et du matériel de plantation ». Il s'agit de l'ancien directeur de l'entreprise publique et du dirigeant de deux sociétés privées, dont les agissements ont coûté à l'État plus de 13,4 millions de hryvnias.
L'enquête a établi qu'un responsable d'une entreprise publique et un directeur de structure privée ont agi de concert. En abusant de leur position et en facilitant ces agissements, ils ont mis en place un système ayant entraîné d'importantes pertes financières pour l'entreprise publique. Les éléments du dossier indiquent que les décisions et les contrats adoptés par les structures contrôlées par ces dirigeants étaient exclusivement préjudiciables à l'État, mais profitaient en revanche aux sociétés commerciales apparentées.
L'ancien directeur de l'entreprise d'État a été reconnu coupable d'infractions aux articles 28 (alinéa 2) et 364 (alinéa 2) du Code pénal ukrainien. Il a été condamné à quatre ans de prison et interdit d'exercer des fonctions de direction dans le secteur public pendant trois ans. Il a également été condamné à une amende de 13 600 hryvnias.
Le directeur de sociétés privées a été reconnu coupable en vertu de l'article 27, paragraphe 5, de l'article 28, paragraphe 2, et de l'article 364, paragraphe 2, du Code pénal ukrainien. Il a été condamné à trois ans et dix mois d'emprisonnement, ainsi qu'à une interdiction d'exercer des fonctions de direction dans le secteur des affaires pendant près de trois ans. De plus, le tribunal lui a infligé une amende de 12 750 hryvnias.
La Cour suprême de justice a également pleinement satisfait à la demande civile de l'entreprise publique et a ordonné le recouvrement solidaire de 13 407 841 UAH auprès des deux condamnés à titre de compensation pour les dommages causés.
Le verdict peut faire l'objet d'un appel dans un délai de 30 jours devant la Chambre d'appel de la Cour suprême de justice.

