Le gouvernement travaille activement à la mise à jour du Code du travail. Ils constatent que ce document n'a pas été revu depuis plusieurs décennies et qu'il ne correspond plus aux réalités modernes. Afin de s'adapter aux normes modernes et européennes, ainsi que de tenir compte de la guerre en Ukraine, il est proposé de réformer le Code.
L'une des initiatives est l'ajout d'une nouvelle clause dans la section sur le licenciement des salariés. Selon lui, les employeurs pourront résilier le contrat pour cause de « mobilisation ». En outre, de nombreux autres motifs de licenciement devraient être ajoutés, donnant ainsi plus de pouvoir aux employeurs et provoquant le mécontentement des travailleurs.
Le nouveau Code contient de nombreuses nouvelles clauses qui prévoient des motifs de licenciement. De plus, l'employeur aura le droit de résilier le contrat sans motif valable, invoquant une situation économique difficile. Cependant, avant une telle démarche, le salarié doit être prévenu au moins deux mois à l'avance et percevoir une compensation monétaire.
Les experts voient certains risques dans ces innovations, notamment la possibilité d'un recours excessif à ces règles par les employeurs. D'autres motifs de licenciement incluent l'arrivée au travail en état d'ébriété, l'absentéisme et les cas de harcèlement et d'intimidation entre employés.
Cependant, il existe également des clauses qui apportent certaines garanties aux salariés. Par exemple, en cas de dommages ou de destruction des locaux de l'entreprise à la suite d'hostilités, l'employeur peut résilier le contrat au bout d'un mois seulement, en offrant aux travailleurs une compensation monétaire. Cependant, les détails de ces règles restent flous.