La Russie a annoncé qu'elle n'était pas prête à négocier avec l'Ukraine tant que celle-ci n'aurait pas repris le contrôle de la région de Koursk, dans le sud-ouest de la Russie. C'est ce qu'a rapporté la publication américaine Washington Post en référence à des sources diplomatiques.
"Si les négociations ont lieu, la Russie veut s'assurer que seules les terres ukrainiennes feront l'objet de discussions", estime le journal.
Les experts russes disent la même chose. "Il est clair que Moscou n'entamera aucune négociation tant qu'elle n'aura pas expulsé tous les soldats ukrainiens de Koursk", a déclaré au journal Kostyantyn Remchukov, rédacteur en chef de Nezavisimoya Gazeta.
Dans le même temps, la publication indique que, même si la Russie intensifie ses attaques dans la région de Koursk, elle n’obtient que des succès très limités. Dans le même temps, la stratégie de maintien de la région de Koursk comporte des risques pour l'Ukraine, "puisque des unités expérimentées ont quitté leurs positions (sur le front oriental - ndlr) et se sont concentrées sur l'opération de Koursk".
"Si vous vous concentrez sur le maintien de Koursk, cela pourrait mettre d'autres parties du front en danger", a déclaré l'expert militaire Rob Lee, chercheur principal au Foreign Policy Institute de Philadelphie.
Il écrit que la Russie progresse dans l’est de l’Ukraine au rythme le plus rapide depuis 2022.
