Selon le nouveau projet de loi sur la mobilisation , les Ukrainiens peuvent être sévèrement punis s'ils refusent de se présenter à une convocation au TCC, rapporte l'avocat Roman Simutin.
Dans ledit projet de loi sur la mobilisation, il est proposé d'introduire des restrictions au droit de conduire, de voyager à l'étranger et de saisir les comptes de ceux qui ne figurent pas sur la convocation. Concrètement, en cas de manquement à cette obligation, les conducteurs s'exposent à une amende de 40 800 hryvnias, à la privation du droit de conduire pendant une période de 5 à 7 ans, ainsi qu'à la confiscation de la voiture.
L'avocat Simutin a expliqué que cette approche n'est pas nouvelle, car elle est déjà utilisée en ce qui concerne les débiteurs de pension alimentaire par décision des exécuteurs testamentaires publics ou privés. La police peut arrêter le véhicule du débiteur, le priver de ses droits et porter l'affaire devant les tribunaux.
La sanction pour de telles violations implique la privation du droit de conduire pendant 3 à 6 mois, ce que, selon l'avocat, les tribunaux appliquent presque toujours. Une amende de 40 800 hryvnias est également prévue et, en cas de violation répétée dans l'année, du double.
Le nouveau projet de loi sur la mobilisation suscite l'indignation des citoyens, puisque, selon ses termes, les autorités auront la possibilité de « serrer les écrous » et d'imposer des sanctions strictes même aux conscrits.