"Ukrposhta" a récemment commencé à envoyer des convocations automatiques aux conscrits, mais cette méthode a déjà provoqué de nombreux malentendus. Les hommes déjà soumis au VLC ou enregistrés reçoivent à nouveau des lettres exigeant de mettre à jour leurs données dans le TCC, ce qui soulève de grandes questions sur l'efficacité de ce système. Dans certains cas, les lettres postales avec assignation à comparaître ont des adresses incorrectes ou ne sont pas livrées au lieu de résidence de la personne.
Roman F., un Kyivan qui passe le VLK, a reçu un message sur son téléphone lui indiquant que sa convocation l'attendait au bureau de poste. Mais lorsqu’il est arrivé au bureau de poste, il a constaté que l’enveloppe était ouverte et que l’adresse qui y était inscrite était fausse. Un autre homme de la région de Khmelnytskyi a reçu sa première convocation du commissaire militaire sans avertissement, bien qu'il ait tenté d'obtenir un report pour s'occuper d'une personne handicapée. En conséquence, lui et Roman F. ont de nouveau reçu des convocations par courrier, toujours avec l'obligation de mettre à jour les données dans le TCC.
Ces situations ne sont pas isolées et résultent souvent d’une organisation imparfaite du processus d’envoi des convocations par courrier. Le député du peuple Ihor Fries a mis en garde contre d'éventuels effondrements du système, lorsque la délivrance ou la mauvaise exécution d'une convocation peut entraîner de graves conséquences, telles que des poursuites pénales pour non-présentation d'une personne devant le TCC.
Les facteurs doivent remettre la convocation personnellement et, en l'absence du destinataire, laisser un message ou le contacter par téléphone. Si la personne ne récupère pas la convocation dans les trois jours, la lettre est renvoyée au TCC. Mais comme le montre la pratique, la procédure est souvent violée : les facteurs n'appellent pas ou ne laissent pas toujours de messages, et certaines convocations n'aboutissent pas du tout dans les cases appropriées.
La situation est compliquée par le fait que plusieurs convocations sont souvent envoyées en même temps à des adresses différentes ou à des services différents du TCC, faute de base de données commune. En conséquence, même lorsqu'une citation a été signifiée à un endroit, une autre peut être adressée au lieu d'immatriculation. Une telle désorganisation peut entraîner des problèmes juridiques pour les conscrits.
Les avocats notent que les assignations à comparaître doivent être envoyées uniquement par courrier recommandé avec notification de signification, sinon le processus de reconnaissance de la signification peut entraîner des difficultés juridiques. Dans le même temps, de nouvelles résolutions du Cabinet ont récemment approuvé une forme actualisée d'assignation à comparaître, qui a désormais force de loi, qu'elle ait été créée manuellement ou via le registre.
Mais, malgré tous les changements et innovations, le processus de signification des assignations à comparaître n'a pas encore été correctement ajusté. Selon les avocats, le problème réside dans le manque de coordination et de contrôle adéquats de la part des autorités chargées de délivrer les assignations à comparaître, ainsi que dans le fait que même les hauts fonctionnaires ne peuvent pas comprendre comment le processus fonctionne dans la pratique.
En conclusion, même si les nouvelles règles semblent simples et logiques, la situation réelle sur le terrain prouve que le système d'envoi des convocations par courrier nécessite des améliorations significatives.