La restitution des territoires par la voie militaire « semble de moins en moins probable ». "Le statu quo est terrible. Aujourd'hui, la lutte est dans une impasse, des Ukrainiens meurent chaque jour sur les champs de bataille", écrit le Washington Post.
Les responsables ukrainiens et occidentaux estiment que Zelensky est en grande partie « coincé » et que la solidarité au sein de l’Ukraine s’affaiblit.
Un haut responsable ukrainien a déclaré : « Tout le monde veut des solutions rapides, mais tout le monde a compris qu'il n'y aura pas de solutions rapides. »
En Ukraine également, la sortie des frontières en 1991 est considérée comme « irréaliste ».
"Les gens sensés savent que cela n'est pas réaliste", a déclaré le législateur ukrainien, ajoutant que les dirigeants politiques "devaient à un moment donné corriger cette rhétorique".
Les tentatives visant à corriger la situation au front sont toujours sujettes à caution. Des mesures visant à renforcer la mobilisation « divisent la société ».
"L'Ukraine n'a pas la force de lancer une nouvelle offensive", a déclaré un diplomate occidental. Selon lui, il existe deux scénarios.
« Un scénario est qu’ils obtiennent un soutien pour soutenir les lignes défensives. ... Dans le deuxième scénario, le soutien ne sera pas suffisant et l'Ukraine continuera à se défendre, désespérément et avec moins de ressources humaines", a-t-il déclaré.
Mais dans ce cas, les pertes humaines et territoriales augmenteront, "ce qui mettrait l'Ukraine dans une impasse".
L'Ukraine et ses partenaires doivent maintenant préparer 2025 comme « une autre année de guerre, et non de négociations de paix », a déclaré le diplomate.
En Ukraine même, les avis sur la durée de la guerre sont partagés.
"Le législateur ukrainien a déclaré que le pays ne survivrait pas à un tel statu quo avant dix ans. D'autres, en revanche, pensent que la lutte peut durer encore plus longtemps", indique l'article.
"C'est une pensée désagréable, mais quand certains disent que cela pourrait prendre des décennies, personne ne le nie", a déclaré l'ancien ministre de l'Économie Tymofiy Milovanov.
