En 2023, plus de 360 cas de raids ont été enregistrés en Ukraine, mais seulement 17 % d’entre eux ont été portés devant les tribunaux. Le nombre total d'affaires a presque triplé par rapport à l'année précédente, atteignant 363 procédures, mais reste 1,6 fois inférieur à celui de 2021, où 597 affaires de ce type avaient été enregistrées.
En moyenne, 30 dossiers de perquisition ont été ouverts par mois en 2023, contre 50 procédures par mois en 2021, ce qui témoigne d'une baisse d'activité. Seulement 16,8 % des dossiers sont portés devant les tribunaux, contre 37,3 % en 2021. 
Au cours de la période spécifiée, 80 % des cas de raids sont restés non résolus. La falsification de documents (article 205-1 du code pénal) est le principal motif d'ouverture de dossiers de razzia (plus de 68 % de l'ensemble des procédures), mais seules 55 affaires de ce type sont parvenues au tribunal.
17 % des dossiers ont été ouverts pour opposition à une activité économique légale (article 206 du Code pénal), mais aucun d'entre eux n'a été porté devant les tribunaux. Le plus petit nombre de procédures (15%) concerne la saisie illégale des biens d'entreprises (article 206-2 du code pénal), parmi lesquelles seules 6 affaires ont abouti à une décision judiciaire. 
